Louis Erard | Collaboration avec Romaric André
Louis Erard met une nouvelle fois son emblématique régulateur à l’épreuve de la collaboration libre avec un créateur indépendant. Et cette fois un tabou est tombé: le protocole internet s’invite au cœur de la mécanique, avec une version grande minuterie de la redoutée «404 Error».
Issue du partenariat avec seconde/seconde/, cette création horlogère est limitée à 178 pièces. Cette nouvelle collaboration ne surprendra pas ceux qui connaissent déjà l’artiste, alias Romaric André, et son modus operandi: le détournement de montres vintage façon Arsène Lupin génération Banksy. Elle ne surprendra pas non plus ceux qui ont suivi le récent redéploiement des montres Louis Erard, autour d’un triptyque mécanique, des métiers d’art et des collaborations, dont les premières ont déjà fait date: Alain Silberstein, Vianney Halter ou encore l’atelier oï.
seconde/seconde/ a fait des aiguilles son terrain de jeu et sa marque de fabrique. Détournement, iconoclasme, mélange des genres. Choc des contrastes entre des motifs volontairement dérisoires et leur exécution maniaque, de niveau haute horlogerie. Le créateur pioche sans vergogne dans la culture contemporaine, le web, la rue, les jeux vidéo. Il en extrait des pictogrammes pop, qu’il pose sur des cadrans comme de petites bombes, pour faire éclater la signification des montres qu’il piège.