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Chopard | Nouvel An chinois


L’année chinoise, qui a débuté le 21 janvier dernier, est celle du lapin d’eau. Fidèle à une tradition perpétuée de longue date, Chopard produit chaque année une série dédiée au signe zodiacal chinois de l’année en cours. Parmi les caractéristiques immuables de cette création: une production limitée à 88 exemplaires, un boîtier extraplat L.U.C XP en or rose éthique et le calibre ultrafin L.U.C 96.17-L à remontage automatique par microrotor. Enfin, le cadran est réalisé chaque année au Japon par un artisan d’art de renommée mondiale spécialisé dans la technique du maki-e. Les variations de chaque édition proviennent de l’interprétation et de la symbolique attachées au signe du zodiaque que la maison genevoise représente d’année en année sur ce cadran.

Dans les légendes fondatrices du système zhānxīngshù, le lapin habite une lune de jade blanc, dont il est l’animal de compagnie. Il représente la prudence et l’agilité. En combinaison avec l’élément qui caractérise l’année du lapin d’eau, ce dernier est annonciateur de longévité, de paix et de prospérité.

En conséquence, les maîtres laqueurs japonais ont créé un cadran sur lequel deux lapins, l’un gris l’autre roux, bondissent sous une lune pleine dans un paysage planté d’olivier de Chine - un arbuste parfumé originaire d’Asie -, symbole de succès et d’accomplissement, souvent associé au lapin. La scène rassemble les éléments symboliques essentiels de l’animal tout en suggérant son élan, son énergie et sa vivacité. Enfin, le regard perçant des compères et leurs oreilles dressées rappellent que le lapin est toujours en alerte.

Fidèle aux traditions et à la préservation des métiers d’art, Chopard travaille avec les meilleurs artisans japonais spécialisés dans la laque Urushi. Les 88 exemplaires destinés au garde-temps L.U.C XP Urushi Year of the Rabbit sont produits par des ateliers de l’entreprise centenaire Yamada Heiando et exécutés par le maître laqueur Minori Koizumi, nécessitant pas moins de 160 heures d’un travail minutieux.

Comme le veut la technique maki-e, entre les couches de laque tirée de la sève de l’arbre Toxicodendron vernicifluum, des paillettes d’or illuminent l’arrière-plan. L’attention de l’artisan s’est portée sur chacun des détails de la saynète afin d’en révéler le réalisme et la beauté lyrique.

Publié le 17.02.2023