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Vacheron Constantin | Métiers d'art


Depuis près de trois siècles, la maison genevoise reste fidèle à ses métiers d’art traditionnels en les faisant évoluer et en perpétuant sa créativité et son ouverture sur le monde. Dans ses ateliers, la frontière entre artisans et artistes n’est plus ténue, elle s’efface quand il le faut, sans règle, en toute harmonie.

C’était il y a plus de 267 ans et c’est comme si c’était hier. Vacheron Constantin a vu le jour dans la Genève horlogère du siècle des Lumières, époque à laquelle une belle montre relevait autant des sciences mécaniques que de la création artistique.

Depuis sa naissance, la manufacture s’est attachée à suivre les principes de cette philosophie simple à énoncer mais complexe à réaliser: une montre Vacheron Constantin ne peut être technique sans être précieuse. C’est probablement ce qui caractérise, en premier lieu, la singularité d’une montre de la maison. Une harmonie générale. Une élégance naturelle. Une autre manière de concevoir la haute horlogerie. Dans cet esprit, humilité et transmission animent les artisans d’art de la manufacture. Ils sont graveurs, émailleurs, guillocheurs, sertisseurs ou horlogers et possèdent un talent rare qu’ils se passent comme un relais, échangeant quotidiennement pour toujours faire mieux, en toute liberté. Du travail et de la créativité de chacun dépend le résultat de l’œuvre finale. De leur parfaite maîtrise technique et de leur dialogue incessant naissent des montres qui tendent vers l’excellence. Ces artisans d’art incarnent véritablement l’âme de la maison.

Depuis sa fondation en 1755, la maison cultive, pérennise et fait constamment évoluer ses savoir-faire. Cette tradition d’innovation n’a jamais été interrompue. Tout décor s’applique ainsi à la main, avec une multitude d’outils conçus par les artisans eux-mêmes ou sur des machines anciennes complexes qu’ils continuent de faire vivre. Fidèle à ses valeurs d’humanisme et d’ouverture sur le monde, la maison développe des compétences rares dans la gravure, le guillochage, l’émaillage et le sertissage, en quête perpétuelle de nouvelles idées et de techniques innovantes, mais toujours fidèle à cette tradition séculaire de l’ornementation.

Car l’histoire a façonné la maison: une fois installé à Genève en 1541, Jean Calvin s’employa à bannir les bijoux et les objets ornementaux - ces manifestations du luxe -, forçant les orfèvres à se tourner vers l’horlogerie. Cette reconversion marqua le début d’un essor exceptionnel de l’horlogerie genevoise dont est issue la manufacture. Au début du 18e siècle, un cinquième des citoyens de Genève constituait alors ce que Diderot et d’Alembert appelaient «La Fabrique» dans leur encyclopédie: une corporation de plus de 5’000 horlogers, orfèvres, bijoutiers et artisans d’art. Un riche terreau.

C’est cette «intelligence de la main» que la marque horlogère fertilise au fil des ans. Son attachement à la créativité artisanale va de pair avec sa quête d’innovations. La collection Métiers d’art et les pièces à exemplaire unique Les Cabinotiers, qui bénéficient de différentes techniques d’art et d’une maîtrise horlogère peu commune, en sont les preuves vivantes. Car, à la manufacture, chaque artisan maîtrise son art et le réinterprète. L’invention du guillochage en mode figuratif, la taille flamme en sertissage ou les recherches en émail grisaille sont des créations exclusives signées Vacheron Constantin. Ces innovations artistiques et techniques ouvrent de nouveaux territoires créatifs et d’immenses champs exploratoires pour les horlogers.

Les métiers d’art expriment également l’ouverture de la maison sur le monde dont les créations décoratives se nourrissent d’influences d’autres cultures. Cette capacité à intégrer, transposer et interpréter des éléments issus d’autres horizons sans jamais perdre l’identité stylistique de Vacheron Constantin n’a pas d’équivalent. La manufacture s’ingénie depuis plus de deux siècles et demi à cultiver et à pérenniser ses savoir-faire, non seulement en son sein, mais également avec des artisans d’art indépendants talentueux. C’est le cas par exemple des montres Métiers d’art Villes Lumières, nées de la collaboration entre le maître émailleur de la maison et une artiste calligraphe japonaise qui a apposé des poudres précieuses sur le cadran émaillé grand feu. Autre exemple, la série Métiers d’art dédiée aux Grandes civilisations du Musée du Louvre a été réalisée en étroite collaboration avec des artisans experts dans la technique de la micromosaïque et de la marqueterie de pierre.

Dans les ateliers de Vacheron Constantin, la frontière entre artisans et artistes n’est pas ténue, elle s’efface quand il le faut, sans règle, en toute harmonie. L’immense connaissance technique des artisans d’art nourrit la liberté de leurs créations en termes de créativité et d’intuition. Cette audace, rare dans la haute horlogerie, enrichit leur maîtrise technique. Certaines pièces d’exception Les Cabinotiers ou Métiers d’art sont ainsi nées d’une proposition d’un artisan. Cette vocation humaniste, à la fois culturelle et «voyageuse» n’est pas un hasard, elle signe l’intelligence d’une identité pérenne, l’incarnation de l’intelligence de la main. 

Publié le 30.01.2023