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Richard Mille | RM UP-01 Ferrari


Bouleversant les codes et redéfinissant les limites dans la quête de l’ultraplat, Richard Mille présente la RM UP-01 Ferrari. D’une épaisseur de seulement 1,75 millimètre, cette prouesse technique, en rupture avec les codes esthétiques habituels de la maison horlogère, offre une interaction inédite entre le mouvement et l’habillage.
Le temps fait son œuvre, rythmant les destins au gré des rencontres, scellant les ententes autour de valeurs communes. A l’unisson, inspirations et passions s’entremêlent alors dans une quête perpétuelle de perfection, plaçant la culture du détail au cœur de toutes les attentions.

C’est dans cet esprit commun que s’inscrit le partenariat entre Richard Mille et Ferrari, deux marques aussi résolument tournées vers l’avenir que désireuses de magnifier les traditions de leurs univers respectifs. Une alliance qui fait entièrement sens et à travers laquelle les ingénieurs et dessinateurs des deux manufactures unissent leurs compétences dans la poursuite passionnée de nouveaux challenges. Une même recherche de précision, de fiabilité, d’innovation et d’excellence.

Richard Mille se devait d’inaugurer cette histoire naissante par la création d’une pièce exceptionnelle. Après plusieurs années de développement, la RM UP-01 Ferrari, en rupture avec les codes stylistiques habituels de la marque, mais fidèle à son identité, repousse une nouvelle fois les limites en relevant le défi de l’ultraplat.

Une exploration simultanément technique et graphique. Une mécanique de précision alliant modernité et performance, résistance et esthétique. Une œuvre de toutes les prouesses répondant aux exigences propres à une montre pouvant être portée en toute circonstance. Un modèle à l’image de l’admiration inconditionnelle vouée dans le monde entier à la prestigieuse marque automobile italienne.

Provocateurs d’émotions
Ferrari développe des voitures de sport mythiques depuis 1947. Depuis 75 ans, les bolides transalpins ont remporté les plus prestigieuses épreuves sur route comme sur piste. Les mécaniques de Maranello, à la sonorité pénétrante, ont écrit certaines des plus belles pages de l’histoire des sports mécaniques. Depuis plus de vingt ans, les modèles Richard Mille redéfinissent les codes de la haute horlogerie. Deux marques créatrices d’émotions, animées du même désir de perfection. La rencontre entre deux univers portant aux nues savoir-faire, innovation et excellence.

Partir à la conquête éperdue du moindre millième de seconde. Relever des défis technologiques insensés. Dessiner l’avenir en proposant des modèles sans concession, vecteurs d’émotions. Ce n’est pas sans raison que Ferrari et Richard Mille ont allié leurs forces en 2021 au travers d’un partenariat pluriannuel concernant notamment la Formule 1, l’endurance WEC, les courses GT ou encore le e-sport, en plein essor. Unies autour de cet objectif de performance ultime, les deux manufactures poursuivent la même quête passionnée d’excellence dans leurs domaines respectifs, l’automobile sportive et la haute horlogerie contemporaine, deux univers aux multiples similarités.

La performance, accélérateur de style
L’esthétique d’une montre ou d’une voiture résulte non seulement de l’architecture de son moteur, mais aussi des matériaux qui la composent, de l’ergonomie ou des performances que l’on recherche.

En automobile comme en haute horlogerie, la relation entre la forme et la fonction, entre l’aspect extérieur et les composants internes d’une œuvre est particulièrement étroite.  Appliqués à l’horlogerie, ces principes feront qu’un calibre compact constituera un gage de résistance aux chocs extrêmes ou pourra libérer de l’espace pour une complication plus volumineuse, tandis qu’un mouvement de plus grande dimension permettra de répartir les composants pour gagner
en épaisseur.

Les deux manufactures développent des mécaniques sportives aussi élégantes qu’immédiatement reconnaissables. Sans concession, leurs modèles adoptent des codes stylistiques qui n’hésitent pas à s’inscrire à rebours des modes pour engendrer de nouvelles sensations esthétiques. En matière de design, la marque italienne a pris l’habitude d’agréger les talents, en mariant arts et sciences pour un résultat à chaque fois spectaculaire. In fine, la ligne fluide d’une Ferrari est le fruit de la perfection des proportions.

Tout comme Ferrari qui construit aussi bien des Formule 1 que des voitures de sport luxueuses, Richard Mille propose pour chaque modèle un terrain de jeu inédit, adapté à un univers précis, que ce soit celui de l’automobile, du lifestyle, du sport ou bien encore de l’art. Qu’elle soit tonneau, ronde ou ultraplate, chacune respecte les codes qui ont forgé la marque: une véritable dimension architecturale, un réel souci du détail, une ergonomie parfaite et, surtout, l’absence de superflu.

Moteurs et mouvements, véritables cœurs vibrants
Aller au-delà de l’entendement, sortir de sa zone de confort. Pour générer de telles attitudes, les modèles Richard Mille et Ferrari se doivent d’être dotés de moteurs et de mouvements aux performances extrêmes. Des mécanismes spectaculaires, véritables œuvres d’arts se laissant admirer à cœurs ouverts, à travers le prisme d’un verre saphir, voire d’un boîtier entièrement usiné dans ce même matériau, pour Richard Mille, ou sous un capot de verre dévoilant les carters et les couvre-culasse rouge dessinés par la maison de Maranello.

Cette transparence impose un haut niveau de finition et une précision absolue afin de sublimer le moindre détail. C’est la même quête rigoureuse qui anime les ingénieurs de Maranello à l’affût du dernier millième de seconde, tout comme ceux des Breuleux acharnés à façonner boîtiers et mouvements au centième de millimètre et au milligramme près. Ces passionnés de technique révolutionnent les codes en introduisant des matériaux novateurs comme la fibre de carbone ou le kevlar pour Ferrari, le titane grade 5, le carbone TPT ou encore le graphène chez Richard Mille. Des matériaux utilisés dans des secteurs de pointe comme l’aéronautique, l’aérospatiale ou encore la chirurgie. Les traitements de surface ne sont pas seulement destinés à les sublimer esthétiquement, ils jouent également un rôle mécanique important. Les revêtements PVD améliorant la résistance à l’usure des platines tout en affichant des coefficients de frottement très bas.

Le partenariat Ferrari-Richard Mille donnera naissance à des montres témoignant de cette association du meilleur des savoir-faire des deux marques emblématiques par la conjugaison de leurs inspirations, des enseignements de leurs développements respectifs et de leurs valeurs communes. Des modèles d’exception, catalyseurs d’émotions.

La quête des derniers centièmes
Avec le modèle RM UP-01 Ferrari, la maison jurassienne propose une montre ultraplate de seulement 1,75 millimètre d’épaisseur. Cette véritable prouesse technique illustre une nouvelle approche de la mécanique horlogère autant que la remise en question des méthodes de conception qui autorisent un usage du spectaculaire au quotidien.

Qui vise la performance doit investir toute l’énergie nécessaire pour y parvenir et ne plus s’imposer de limite. C’est à ce prix seulement que l’impossible a pu venir couronner l’effort des équipes de Richard Mille, bien décidées il y a quelques années à tutoyer l’exploit en termes de finesse horlogère. Après des dizaines de prototypes et des milliers d’heures de développement et tests en laboratoire, la RM UP-01 Ferrari vient démontrer que le défi méritait d’être relevé, même si les derniers dixièmes de millimètre ont été gagnés de haute lutte.

Dès les origines du projet, le cahier des charges des plus exigeants posait comme point de départ la performance du mouvement, soit un calibre d’une finesse extrême, mais doté de 45 heures de réserve de marche avec un balancier cadencé à 4 Hz (28’800 alternances/heure). Le mouvement à remontage manuel RM UP-01 avec heures, minutes et sélecteur de fonctions, affiche une épaisseur de 1,18 mm pour un poids de 2,82 g.

Une quête d’absolu
Première évidence: il était impossible d’imaginer un calibre avec un aiguillage surmontant les rouages du mouvement. Et comme la finesse est une quête d’absolu, la conception même de nombre de composants a dû être renouvelée. L’option retenue a été de répartir sur une plus grande surface ce qu’il était impossible de disposer en hauteur en créant davantage de symbiose entre mouvement et boîtier, chacun assurant la rigidité de l’autre. La platine et les ponts squelettés sont ainsi réalisés en titane grade 5, gage d’une parfaite planéité sans rien céder de la rigidité, afin d’assurer un fonctionnement optimal du train de rouage. Le barillet extraplat breveté est équipé d’un ressort extrêmement fin, tandis que l’architecture de l’échappement a été repensée. Afin de gagner en hauteur, le petit plateau du balancier et le dard, deux pièces qui en cas de choc évitent les retours de l’ancre lors de la phase libre du balancier, ont été éliminés.

Le nouvel échappement ultraplat, lui aussi breveté, a substitué à ces organes «anti-renversement» une ancre avec une fourchette allongée dotée de nouvelles cornes. De la même manière, la raquette du spiral et son piton ont été écartés au profit d’un balancier à inertie variable en titane dont les six masselottes permettent un réglage fin de l’inertie de l’organe régulateur.

Il a également fallu repenser intégralement le système de remontage afin d’éliminer la tige de remontoir dont le diamètre minimum de 1,5 mm aurait interdit l’intégration dans une montre d’une telle finesse. En lieu et place, les deux couronnes, l’une pour le sélecteur de fonctions (remontage ou réglage de l’heure), l’autre pour manipuler la fonction choisie, ont été toutes deux intégrées à la boîte comme un rouage du mouvement. Elles sont cerclées de deux inserts en céramique noire qui permettent de protéger la lunette de tout frottement. Difficulté supplémentaire, leur étanchéité, tout comme celle de l’ensemble du boîtier, a fait l’objet d’un développement aussi exigeant que celui du mouvement.

Le choix du matériau pour façonner le boîtier s’est porté sur le titane, qui offre l’avantage d’une très grande légèreté alliée à une résistance éprouvée en laboratoire lors des phases de tests les plus rigoureuses. L’amincissement de certaines sections de la boîte à 0,18 mm requérait en effet un métal d’une rigidité extrême.

Les deux verres saphir, l’un surmontant les indications horaires avec des aiguilles directement décalquées sur les roues, et l’autre positionné sur le régulateur (balancier-spiral) pour rendre compte de la marche du mouvement, ont également été affinés à une épaisseur de 2/10e avec un diamètre calculé pour garantir la résistance de la glace lors des phases de tests.

Des phases de tests à toutes les étapes du développement
Avec un total de 3’600 heures de développement pour le mouvement, auxquelles s’ajoutent quelque 2’400 heures de mise au point, ainsi que 2’000 heures de travail sur l’habillage, comprenant des phases de tests à chaque étape, la RM UP-01 Ferrari a requis l’ensemble des bureaux techniques et des laboratoires de Richard Mille et d’Audemars Piguet au Locle.

Au programme: plusieurs tests à l’usure, avec un vieillissement de dix ans des pièces, tests d’étanchéité, aux torsions, mais aussi tests de flexion sans oublier les heures de tests de résistance aux chocs effectués notamment avec le «mouton-pendule», certifiant la capacité de résister à des accélérations de plus de 5’000 G. L’objectif n’était pas de concevoir cette RM UP-01 comme une «concept watch» destinée aux annales de l’horlogerie, mais bien que les 150 pièces de cette série puissent être portées au quotidien.

La collaboration avec Ferrari, exprimée dans le choix des matériaux et des lignes, a insufflé au projet cet esprit de compétition indispensable aux aventures les plus périlleuses.

Avec un réel succès à la clé, la pièce RM UP-01 Ferrari respecte tous les codes de la manufacture à travers son extrême légèreté, sa forme tonneau, ses vis spline, ses ponts squelettés et son niveau de finitions - même invisibles - avec des composants satinés, anglés main, polis ou microbillés.

Publié le 26.09.2022